PROTOTYPES RÉALISÉS
de Raymond Fonsèque
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Immédiatement après, un essai
fut effectué par Monsieur Deforeit à Semur-en-Auxois chez Hohner France, à
l’aide d’un orgue à deux claviers piloté par ordinateur.
S’en est suivie la création d’un modèle
de clavier tétraéicosatonique (24 sons par octave) pilotant deux micros pianos
Elka, le
câblage de liaison étant réalisé par les Établissements Piermaria. Au nombre de
la dizaine de prototypes divers jalonnant la fin des années 80 et le début des
années 90, figurent un premier clavecin (à 3 rangées) réalisé à partir d’un
clavecin en kit Hubert Bédard fourni par la société Heugel et un deuxième
clavecin, à quatre rangées de touches celui-là, réalisé de A à Z par Monsieur
Marcel Simon.
Des expériences ont aussi été
faites avec un synthétiseur ELKA (fonction gamme Arabe).
La liaison des appareils de génération MIDI à l’aide de circuits appropriés revient à Jean-Lou Diersten tout comme le boitier 12/24 permettant de piloter deux séries tempérées à partir du clavier des pianos numériques courants.
Ici
le tout premier clavier (à gauche)
entouré des deux micros pianos faisant
office de générateurs sonores
et un aperçu des branchements au dos de ces
appareils (à droite)
.
D’autres claviers réalisés
LE CLAVIER
Il
va piloter non plus 12 sons par octave mais 24.
C’est
un instrument de recherche passionnant au niveau de la compréhension du fait
musical même. Si, d’une part, il permet d’envisager de nouveaux déploiements
musicaux, le système n’opère aucune remise en cause de la tradition musicale; au
contraire, il la conforte.
On
pourra aussi bien interpréter “Careless Love Blues”, “La lettre à Élise” ou le
“Beau Danube Bleu”.
La seule
différence avec le système habituel, c’est que cela sera toujours mieux.
Le
véritable intérêt et la raison d'être de ce nouvel instrument réside dans le
fait qu'il devient possible, grâce à lui, d'exécuter les accords et les lignes
mélodiques au plus près de l'intonation idéale. La
comparaison avec le tempérament égal fait paraître ce dernier défectueux, ce qui
a été remarqué et déploré depuis longtemps par les musiciens tout en étant
accepté comme un pis-aller inévitable jusqu'ici.
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